Une crise sanitaire comme le COVID-19 peut avoir un impact majeur sur les entreprises et les équipes et conduire à réinventer les méthodes de travail. Cela met en évidence la vulnérabilité de l’entreprise aux événements destructeurs à grande échelle. Indépendamment de l’échelle ou de l’industrie, cette crise est sans fin.

 
Changement organisationnel

Le grand confinement a favorisé l’expérimentation accélérée de nouvelles pratiques organisationnelles. Les impacts de la crise sanitaire ont été très forts, dès le mois de mars 2020 pendant le temps de confinement et ensuite dans les temps de déconfinement à partir du 11 mai. Cette crise a renforcé le rôle des relations de proximité et s’engage à rendre les managers plus humains grâce à de nouvelles organisations du travail et de la vie personnelle.

Malgré l’incertitude, le vrai leader a réussi à transmettre une énergie positive. D’autres ont copié leur modèle hiérarchique de bureau à distance, quitte à submerger les collaborateurs de demandes. La crise de Covid-19 a remis en cause une culture de gestion hautement hiérarchique basée en grande partie sur «Command and control».

Il est trop tôt pour dire quels changements organisationnels se produiront au fil du temps, mais ils ont provoqué ou même forcé une aliénation physique et psychologique dans la gestion traditionnelle. En période de crise comme le COVID-19, il est important de prévoir, de communiquer et de prendre des mesures pour assurer la protection des employés et la continuité des activités. Il est devenu une nécessité d’établir une nouvelle façon de travailler. En s’ajustant à 3 niveaux, de nouvelles méthodes de travail peuvent être mises en œuvre:

  • Concentrez votre énergie et vos ressources sur des activités vitales pour la survie de l’entreprise
  • Les changements de comportement au travail, en particulier les changements de direction
  • Utiliser des outils innovants pour assurer une activité économique continue

 

Entrée sur de nouveaux marchés

Pendant une épidémie, la résilience n’est pas seulement l’affaire des entreprises, elle concerne tous les acteurs de la société. Certaines entreprises ont modifié leurs lignes de production pour fabriquer du matériel de protection (masques, gels hydroalcooliques…) destinés à être distribués aux institutions publiques. Par conséquent, certaines entreprises de cosmétiques ont modifié leurs lignes de production pour produire des solutions hydroalcooliques.

D’autres entreprises dont l’activité est très éloignée du textile ont cherché à apporter leur aide d’un point de vue logistique. Ainsi, au Québec, l’entreprise Vertdure, spécialisée dans le traitement de pelouse s’est convertie en distributrice de masques.

Tous ces exemples illustrent qu’en plus des activités commerciales, les entreprises savent aussi quand venir et comment jouer leur rôle social. De cette manière, dans cette épidémie, l’entreprise elle-même est devenue une source de résilience sociale.

 

Le télétravail, toléré puis peu à peu adopté.

Les entreprises ont dû s’adapter et improviser pour continuer leurs activités. De nombreux salariés ont délaissé leur bureau pour télétravailler. Ces dernières années, le travail à distance a bénéficié du développement de la technologie, en particulier du développement d’Internet.

Dans une étude publiée en novembre 2019, la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) indiquait que le télétravail comptait près d’ 1,8 million de télétravailleurs en France, soit 7 % des salariés. Durant le confinement et la phase de déconfinement, ce sont environ 30 % des salariés qui ont télétravaillé en France.

La plupart des employés sont favorables au travail à distance. Beaucoup d’entre eux ont également souligné qu’ils devaient rencontrer des gens et interagir physiquement avec des collègues. Les relations sociales sont indispensables. L’idéal est donc de trouver un équilibre entre les jours de travail à distance et les jours de travail internes à l’entreprise.